Les Landes-Genusson, une commune vivante au cœur du Bocage vendéen
Située au nord-est de la Vendée, à la rencontre du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique, notre commune rurale de 2 407 habitants s’étend sur 3 127 hectares. Labellisée « Villes et Villages étoilés », elle conjugue qualité de vie, dynamisme et respect de l’environnement.
Membre de la Communauté de Communes du Pays de Mortagne, Les Landes-Genusson bénéficie d’un territoire reconnu pour son essor économique, sa vitalité associative et sa richesse culturelle.
Une situation idéale
À la croisée des axes entre Montaigu-Vendée et Les Herbiers, notre commune offre la tranquillité de la campagne tout en restant proche des grandes villes :
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16 km des Herbiers,
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17 km de Montaigu,
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25 km de Cholet,
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16 km de Mortagne-sur-Sèvre,
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21 km de Clisson,
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55 km de Nantes et de La Roche-sur-Yon.
Des services de proximité
Nos habitants bénéficient d’équipements adaptés à tous les besoins :
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Santé : une maison de santé pluridisciplinaire (médecin, infirmière, sage-femme, kiné, ostéopathe, podologue, orthophoniste, diététicienne…) complétée par un médecin, deux dentistes, une kiné et une pharmacie.
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Commerces : supérette, boulangerie, cave, restaurants et bars, coiffeuses, esthéticienne, auto-école, garagistes et bien plus encore.
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Éducation & vie quotidienne : école privée, périscolaire, crèche, deux Maisons d’Assistantes Maternelles, médiathèque, équipements sportifs, salles communales, gîtes et hébergements touristiques.
Une vie associative et culturelle riche
Avec près de 40 associations, la commune vit au rythme d’événements variés :
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La Fête de la musique,
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Le Festival des Arts S’en Mêlent,
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Le cinéma de plein air estival,
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Le Marché de Noël.
Un patrimoine naturel d’exception
Les Landes-Genusson accueillent la Cité des Oiseaux, réserve ornithologique de 56 hectares, véritable havre pour la biodiversité et lieu de découverte privilégié.
Un tissu économique solide
Plus de 80 artisans, commerçants et professionnels de services sont implantés sur la commune, aux côtés de 29 exploitations agricoles couvrant 2 500 hectares de surface agricole utile.

UN PEU D’HISTOIRE :
Les Landes-Genusson tirent leur nom des vastes landes de bruyères, d’ajoncs et de genêts qui recouvraient autrefois la région, et d’un certain Genusson, qui aurait été le premier propriétaire foncier du lieu.
Les églises au fil des siècles
Dès le VIᵉ ou VIIᵉ siècle, les habitants se rassemblent autour de leurs lieux de culte. Trois églises paroissiales se sont succédé, comme des témoins silencieux des épreuves du temps. Des deux premières, il ne reste plus rien… à part les pierres de la seconde qui sont entrées dans la construction de l’église actuelle qui date de 1858
La première, connue sous l’appellation de la chapelle Saint-Pierre, fut fondée par les seigneurs de la Godelinière. Mais en 1695, l’évêque de La Rochelle mit fin aux offices : l’église servait de passage pour accéder au jardin du presbytère, ce qui ne convenait guère à la dignité du lieu.
Une seconde église avait déjà été bâtie tout près. Plus modeste, située à l’emplacement de l’église actuelle, elle devint le nouveau cœur religieux de la paroisse. En 1563, elle fut détruite par les Huguenots, avant d’être reconstruite grâce à la vente d’une maison appartenant à la paroisse, appelée la Frérie. Mais ce répit fut de courte durée : le 7 février 1794, lors des guerres de Vendée, l’église fut à nouveau incendiée par les troupes républicaines.
De ces ruines naquit l’église actuelle, érigée en 1858, utilisant les pierres de ses prédécesseuses.
La chapelle Saint-René
En 1680, le curé et seigneur des Landes-Genusson, René Desraoul, fit construire une chapelle face au cimetière, destinée à être son lieu de sépulture. Comme le bourg, et la statue de la Vierge elle fut incendiée par les Colonnes infernales en 1794, puis restaurée en 1801.
Un siècle plus tard, en 1904, elle fut démolie et reconstruite, plus vaste, avec un écusson sur la façade rappelant ses trois grandes étapes : 1680 – 1801 – 1904.
À l’intérieur, on peut admirer la Vierge de l’Assomption provenant de l’ancienne église paroissiale, ainsi que la pierre tombale en granit de René Desraoul (1630-1695). Lors de la reconstruction, deux squelettes furent retrouvés sous cette pierre, celui du fondateur et celui d’un autre curé inhumé une quarantaine d’années plus tard.
Le drame du 7 février 1794
Cette date reste gravée dans la mémoire collective. Ce jour-là, le bourg fut encerclé par les troupes républicaines du général Cordelier qui affirma au Général Turreau avoir été «inquiété par 200 brigands» lors de son passage au Pont de Chambrette. Au bourg, les femmes et enfants sont rassemblés à coups de crosse dans un champ.
Parmi eux, seule une vieille femme, Mme Testaud, fut graciée, réussissant à sauver un enfant en le faisant passer pour le fils d’un bourgeois de Nantes et ne faisant pas partie de l’armée vendéenne. Mais les autres n’eurent pas cette chance. Un adolescent de quinze ans, croyant les soldats partis, se leva trop tôt. Les Républicains revinrent et massacrèrent les 86 femmes et enfants présents. Depuis, ce lieu porte un nom à jamais marqué par la douleur : le Champ du Massacre, aujourd’hui signalé par une croix commémorative.
Le même jour, le bourg entier fut réduit en cendres. En 1801, après ces terribles épreuves, la commune ne comptait plus que 447 habitants.



Adresses et contact
Mairie des Landes-Genusson
15, rue d'Anjou
85130 - Les Landes-Genusson