UNC
UNC-AFN-SDF
- HISTORIQUE de l’UNC
- LA GUERRE 14-18
- LA GUERRE 39-45
- LE SERVICE DU TRAVAIL OBLIGATOIRE ( S.T.O.)
- LA GUERRE D’ INDOCHINE 1946-1954
- LA GUERRE d’ ALGERIE 1954-1962
- LES LANDAIS MORTS POUR LA FRANCE
HISTORIQUE de l’UNC
C’ est au lendemain de l’armistice de 1918, que fut fondée, à l’initiative du RP Daniel BROTTIER aumônier à Verdun, et du Président Georges CLEMENCEAU, l’Union Nationale des Combattants. Depuis lors, elle rassemble quelques centaines de milliers d’anciens combattants et de veuves de tous les conflits qu’a traversés la France, et qui adhèrent aux mêmes idéaux de solidarité, de souvenir et d’attachement à la Patrie.
Les statuts de la section ont été déposés par les « Poilus » le 5 octobre 1929. A l’article 3, sont précisés les buts de l’association :
1°) Maintenir et perpétuer après la guerre, l’esprit d’union et de camaraderie contracté aux heures douloureuses de notre histoire, en s’appuyant sur la fraternité d’armes.
2°) Conserver et propager dans les nouvelles générations, les idées de patriotisme, de sacrifice et de fidélité à nos traditions nationales.
3°) Perpétuer par tous les moyens en son pouvoir, le souvenir de nos héros morts pour la France.
Entre temps, le monument aux morts du cimetière, avait été inauguré et béni le 2 septembre 1923.
Le 1er Bureau était ainsi composé :
Président -Henri GIRARDEAU
Vice-Président – Alcime AUDUREAU
Secrétaire – Armand CHUPIN-RAMBAUD
Trésorier – Armand CANTITEAU
Quelques dates :
1923 – attribution de la carte du combattant.
1926 – obtention de la retraite du combattant.
L’UNC – AFN
L’ Abbé Paul ARNAUD, vicaire aux Landes de 04-1958 à 07-1961, et lui-même ancien d’Algérie, est à l’origine de la section, en créant dès son arrivée « Le Messager Landais », petit journal sans prétention, destiné aux soldats et à leurs familles, et qui relatait les faits divers du « pays » et qui en même temps, donnait des nouvelles de chacun à tous. C’était le lien qui nous unissait, lorsque nous étions quelque part … là-bas !
Une réunion, le 10 novembre1961, à laquelle assistaient de nombreux anciens d’AFN, marque le vrai départ de la section. La guerre d’Algérie allait bientôt se terminer et en 1962, un drapeau fut remis par Mr BRETAUDEAU, maire, à André GUITTON notre tout nouveau Président. En 1965, le groupe choisit dans son ensemble d’adhérer à l’UNC.
Ainsi, nous venions d’entrer dans la grande famille du monde combattant, aux côtés de nos illustres anciens de 14-18 !
L’année 1967, vit la création du TRN (titre de reconnaissance de la nation) et une loi de décembre 1974 attribua la « carte de combattant » aux soldats ayant participé aux opérations en Afrique du Nord.
René DEFONTAINE resta Président de l’UNC, jusqu’en 1974, puis devint Président d’honneur et Porte-drapeau.
-André GUITTON fut Président des anciens d’AFN, puis de l’UNC, jusqu’en 2000.
-Michel AMIOT lui succéda, de 2001 à 2005.
L’ UNC – Soldats de France
En 1976, dans le même esprit, a été créé l’association « Soldats de France » (SDF) destinée à rassembler ceux qui ont servi sous les drapeaux, au titre du Service National, ou qu’ils aient été pompiers, policiers ou gendarmes. Elle a fusionné avec l’UNC en 1996
Au cours de l’année 1999, s’est constitué un groupe « Soldats de France » au sein de notre section. Il ne demande qu’à se développer. N’hésitez pas et venez nous rejoindre !
RÔLE de l’UNC
Indépendamment de l’action sociale et humanitaire, elle est de transmettre et de perpétuer le souvenir. C’est donc à nous, anciens d’Afrique du Nord- plus tard par les soldats de France– qu’il appartient de maintenir « la flamme » par l’organisation et notre présence aux cérémonies commémoratives des 8 mai 1945, 11 novembre 1918 et du 5 décembre 1962, en souvenir de nos soldats tombés en AFN.
C’est aussi notre DEVOIR[nbsp]!
Composition du Bureau
Président : Raymond Gabillaud, Vice-Président :Denis Albert, Délégué cantonnal : Maxime Martin, Secrétaire : Raymond Coutand, Secrétaire adjoint et porte-drapeau : Jean-Claude Barré, Trésorier : André Godet Trésorier adjoint : Jean Brin, Porte-drapeau suppléant : Raymond Pelloquin
Membres : Bernard David, Francis Dixneuf, Armand Enfrein,Régis Leboeuf, Dominique Péraud, Joseph Rautureau, Roger Routhiau
Le Drapeau de la Section et M. Amiot, A.Guitton et F.Dixneuf
Photo prise lors de la cérémonie de commémoration du 11 novembre 2004. Vous les reconnaissez ?
Texte de Raymond Gabillaud
Le 29 juillet, la Russie annonce la mobilisation partielle contre l’Autriche-Hongrie, puis le 30, contre l’Allemagne. C’ est aussi la mobilisation en Autriche pour le 4 août. Le Kaiser Guillaume II, demande à son cousin le Tsar Nicolas II, de suspendre la mobilisation russe, et l’engagement de ne pas soutenir la Serbie. Il essuie un refus !
Texte de Raymond Gabillaud
Un des cimetières des Eparges (Meuse)
Guerre de 14-18, le 26 juillet : sur la table une douille d’obus de 380 mm, et un landais, Eugène Bossard, plein centre sur la photo (papy des familles Barré et Gabillaud)
Lettre de J. Marchand à sa famille.
Mardi 20 juin 1916.
Ils étaient tous les deux dans le secteur de VERDUN. Par cette lettre, Jospeh apprend à ses proches la mort de son frère.
Chère femme et chers parents,
J’ai reçu la lettre du 18 que vous m’avez envoyée qui m’a fait bien plaisir de vous savoir tous en bonne santé. Mais moi chers parents, il faut que je m’arme de courage pour vous apprendre la mort de mon pauvre frère Philbert. Je me suis renseigné de tout, j’ai été voir sa tombe dimanche. Je vous assure que ça a été dur pour moi d’aller sur la tombe de mon frère sans avoir le bonheur de le voir et c’est encore bien plus terrible de vous l’apprendre. Enfin chers parents vous le cacher ce serait vous mettre en peine et puis il serait toujours venu un moment où vous l’auriez appris. Maintenant chers parents je vais vous dire qu’il est enterré à Balécourt, sa tombe a le numéro 381 qui est en tête de croix et sur la croix il est écrit Marchand Philbert 6ème génie, compagnie 11/1, tué à l’ennemi le 8 juin 1916. Tant qu’aux détails de sa mort, je vous la raconterai plus tard, car aujourd’hui chres parents, je n’en ai pas le courage, j’ai vu les camarades qui l’ont vu tomber et ils m’ont tout raconté.
Allons chers parents il ne faut pas trop vous effrayer car que voulez-vous, quand nous sommes venus dans ce pays il fallait bien s’attendre à cela, soit l’un ou l’autre de la famille. Tant qu’à moi je suis toujours en bonne santé, je suis retiré à l’arrière depuis dimanche, grâce à Dieu je m’en suis tiré à bon port.
Allons chère Lucie et chers parents je termine ma lettre qui me fait, je vous l’assure bien de la peine.
En attendant d’aller vous voir, ce qui peut-être ne sera pas long désormais, je vous embrasse tous bien fort de tout mon coeur.
J Marchand
J’ai bien reçu les 10 francs que tu avais mis en la lettre.
La mère Stéphanie Roy de la Grande Lisière a été un témoin oculaire du 11 novembre 1918. En 1986, elle a raconté le vécu de cette journée à Maxime MARTIN alors Maire des Landes. suivent les passages essentiels de son récit.
Depuis quelques jours déjà, le bruit courait que la guerre allalit enfin finir, mais on l’avait tellement entendu auparavant qu’on n’y croyait pas vraiment.
Puis arriva ce 11 novembre. Il faisait à peu près beau, avec un ciel un peu couvert, mais pas froid pour la saison. Nous sommes partis ramasser des feuilles de choux dans le champ de la Motte près de la Barbée. Tout d’un coup « j’avions » à peine fini de manger ( on avait emporter notre manger pour le midi) les cloches se sont mises à sonner à toute volée. Le tonton réfléchit un instant et se met à crier : « c’est la fin de la guerre ! » J’osais pas trop y croire mais je le pensais aussi.
On a encore ramassé 2 ou 3 fagots et vers trois heures nous « vla » partis dans le Bourg. Nous n’étions pas seuls. En arrivant à la route de Bazoges on voyait le bourg « qu’était » déjà noir de monde et on entendait qu’un cri : « la guerre est finie ! »
Sur la place de l’église il y avait le Maire, Monsieur Demangeat. C’était émouvant. Les uns chantaient, mais beaucoup pleuraient : tous ceux qui ne reverraient pas un être cher. C’était plutôt triste, et je n’oublierai jamais cette image. Des gens arrivaient encore de tous les coins de la commune.
Puis monsieur le Maire est monté en haut des marches pour parler à la foule. Je ne me souviens pas de tout, mais il a surtout dit qu’il fallait rester digne devant ceux que le malheur avait touchés. Que l’on pouvait être fiers de nos soldats, qu’on les reverrait bientôt et que toute notre vie , il faudrait leur en être reconnaissant, et ne jamais oublier ceux qui avaient laisser la leur.
Vous savez, tout le monde se connaissait et dans les familles on comptait souvent ceux qui ne reviendraient pas. Ca se disait une soixantaine ( il y en eu 59 exactement). Touts ces jeunes étaient âgés de 20 à 35 ans, vous voyez le vide que ça faisait. Il y eu beaucoup de veuves, et après bien des jeunes filles n’ont pas trouvé à se marier. Quant à moi, j’ai eu la chance de retrouver mon mari. Il a été démobilisé en 1919 et j’ai remercié la Sainte Vierge de me l’avoir rendu.
Monsieur le Curé prit ensuite la parole pour inviter la foule à rentrer dans l’église pour entendre le Magnificat et le Te-Deum. Beaucoup de gens étaient en tenue de travail, sales ou mal habillés, et hésitaient à rentrer. Le sacristain est alors passé parmi eux en leur disant : « même que vous êtes sales, rentrez, le Bon Dieu fait pas de différence. Vos soldats ont gagné la guerre en étant sales ! » Alors tout le monde est rentré pour prier et chanter.
Nous sommes ensuite retournés à nos choux. Il faisait nuit quand nous sommes rentrés à la maison. La mémé s’inquiétait. Elle n’avait pas entendu les cloches et ne connaissait pas la nouvelle.
La mère Stéphanie s’est éteinte au Foyer Logement deux années plus tard, quelques jours avant son centième anniversaire.
Le 18 juin, depuis Londres, le Général DE GAULLE lance son appel historique.
L’armistice fut signé à Reims le 7 mai 1945, mais il prit effet le 8 à 15 heures.
Texte de Raymond Gabillaud
« 8 mai 1945 ». on reconnait Jojo Ménard, Armand Chaillou, Jean Valin, Hubert Audureau. dans l’instant qui suit l’effigie de Hitler sera brûlée.
LE SERVICE DU TRAVAIL OBLIGATOIRE ( S.T.O.)
Dès 1941, la propagande allemande s’est efforcée d’attirer des travailleurs Français.
Au début de 1942, environ 60 000 volontaires-alléchés par de fortes primes- y travaillent.
Au total ce sont près de 700 000 Français qui seront déportés du travail. 60 000 n’en reviendront pas, dont un landais, Constant Bauchet, de la Brelandière.
Texte de Raymond Gabillaud
Lettre de Roger CHAIGNEAU, de Bazoges-en-Paillers, adressée à la famille de Constant BAUCHET, tué sous un bombardement, le 30 mai 1944, à WELS en Autriche
Chers Amis,
C’est avec beaucoup de peine que je me vois dans l’obligation aujourd’hui de vous faire parvenir cette lettre, pour vous annoncer de bien tristes nouvelles, mais peut-être le savez-vous déjà malheureusement ?
Le mardi 30 mai, dans la matinée, il y a exactmenet 8 jours, comme aujourd’hui et à peu près à la même heure, sur les 11 heures, Wels subissait un premier et terrible bombardement par l’aviation anglo-américaine qui causait beaucoup de dégâts et malheureusement, de nombreuses victimes.
Nous étions au boulot comme d’habitude, moi, Constant, l’autre français et le Chef, quand l’alerte a sonné vers 10 heures. Mais comme toutes les alertes qu’il y avait eues jusqu’ici, personne ne bougeait, et ce n’est qu’une heure plus tard, alors que nous nous attendions à la fin de l’alerte, que soudain dans le ciel on aperçut le nuage d’avions qui approchait. Et quelques minutes plus tard les permières bombes tombaient sur le camp d’aviation, voisin de notre chantier. Alors à ce moment là nous avons compris que c’était Wels qui allait subir le bombardement, et tous quatre nous nous sommes couchés dans un champ de trèfle près de la Tour. Déjà les bombes meurtrières pleuvaient autour de nous, quand entre deux vagues d’avions, l’idée nous vint de nous sauver un peu plus loin, dans une fosse où nous serions à l’abri des éclats. C’est ce que nous avons fait, le copain, le Chef et moi, tandis que Constant, lui, au lieu de venir avec nous, a eu la malheureuse idée de se sauver plus loin dans le champ, mais toujours sur terrain plat, nullement à l’abri des projectiles.
Pendant vingt minutes, sans arrêt , les centaines d’avions jetèrent leurs milliers de bombes ; pour la plupart de petites bombes ; sur Wels et la campagne environnante. Et ce n’est que quand l’alerte fut passée et le danger presque écarté, alors que d’épais nuages de fumée dominaient la ville et que les dépôts de munitions sautaient les uns après les autres, que nous sommes enfin sortis de notre trou pour voir si nous étions tous vivants, et c’est alors que …Oh ! terrible nouvelle que je n’aurais jamais voulu vous apprendre ; c’est alors que j’ai vu mon pauvre camarade Constant qui gisait à quelques vingt mètres de moi, blessé horriblement. Je me suis approché de lui, et là il me dit : « j’ai les deux jambes coupées ». Malgré que je ne voulais pas le croire, c’était malheureusement vrai. Il avait la jambe gauche coupée au-dessus du genou et l’autre au-dessus de la cheville et un éclat de bombe dans le côté gauche. Mais malgré ses terribles blessures, il n’a pas perdu connaissance et il m’a parlé jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’une auto de la Croix-Rouge vint le chercher 1/4 d’heure plus tard pour l’emmener à l’hôpital. Il était grièvement blessé mais il ne devait pas trouver son mal, car il ne s’est pas plaint à aucun moment et il ne croyait pas mourir quand je l’ai monté dans l’auto avec les camarades qui étaient là. Je lui ai demandé s’il n’avait pas quelque chose à me dire et ses dernières paroles on été : « Roger, tu viendras me voir à l’hôpital aussitôt que tu pourras. Prends mon porte-monnaie dans ma poche, mes clés sont dedans pour ouvrir mon placard ». Ah ! J’ai bien été le voir aussitôt que j’ai pu mais hélas, il était dans le cercueil. Il est mort sans doute peu de temps après.
Les obsèques, ainsi que celles des cinq prisonniers Français tués au cours du bombardement ont eu lieu Vendredi soir, ensemble. Obsèques bien simples, mais bien émouvantes. Les corps étaient placés sur un camion, et du camp de prisonniers ou ils étaient, jusqu’au cimetière, ils étaient précédés et suivis par une grande partie de prisonniers et des civils de Wels. Les funérailles ont été célébrées sous les couleurs françaises. Plus de vingt superbes courronnes ornées d’un ruban tricolore portant l’inscription : « les Civils Français de Wels à leur camarade » et, « Les prisonniers de Guerre Français de Wels à leurs camarades » étaient portées par les prisonniers et civils. Au cimetière, les corps portés par quatre, ont été portés à leur dernière demeure entre deux rangées de prisonniers au garde-à-vous. Sur les tombes, un aumônier français prisonnier, récita quelques prières et ce fut terminé. Maintenant notre pauvre et cher camarade Constant, repose à jamais dans cette terre autrichienne.
Cette mort a causé une profonde émotion dans le milieu français du camp et plus particulièrement encore sur nous, sur toute l’équipe que nous étions. Partis ensemble, Jean-Marie*, lui et moi, voilà bientôt 1 an, le 8 juin 1943, à la gare de Montaigu, nous avons vécu ensemble depuis comme de véritables copains, et plus encore, comme des frères. Ensemble, nous avons connu les premières et dures journées de l’exil. Ensemble, nous avons vécu les longs jours de travail sur le chantier, les nuits d’hiver si froides, ou bien des fois dans ce pays de Scharten, nous sommes partis tous les deux la nuit, l’un avec une chandelle, l’autre avec une scie, chercher quelques morceaux de bois pour pouvoir nous chauffer un peu. Ensemble, nous avons passé toute cette année d’exil, ne nous laissant presque jamais, sortant presque toujours ensemble, et il a fallu qu’au dernier moment, qu’à la séparation finale nous soyons encore ensemble. Son souvenir restera inoubliable dans ma mémoire ainsi que dans celles de tous mes camarades qui ont vécu avec lui.
Chers Amis, à la suite de cette terrible épreuve, nous avons jugé de pouvoir vous faire parvenir la plupart de son linge, et tout ce qu’il avait de bon. Aussi, samedi dernier nous avons fait deux colis que nous avons expédiés aussitôt. Espérons qu’ils se rendront. Ce qu’il avait de plus précieux, nous l’avons gardé. Un jour, si nous avons le bonheur de retourner, nous irons vous le porter.
Recevez Chers Amis, ainsi que de mes camarades, dont nous partageons votre peine, mes biens sincères condoléances.
Chaigneau Roger
Wels le 6 juin 1944.
Nota : * Jean-Marie GUENEAU
La sépulture de Constant Bauchet à Wels en Autriche
LA GUERRE D’ INDOCHINE 1946-1954
L’ INDOCHINE Française, d’une superficie de 740 000 km2, était formée :
-du Laos et du Cambodge.
Le début de la conquête française remonte à 1858.
Texte de Raymond Gabillaud
LA GUERRE d’ ALGERIE 1954-1962
Mais ils ont surtout été seuls, loin des êtres chers, dans leurs derniers instants.
Qu’il nous soit permis de rapporter ces quelques lignes tirées du journal d’un appelé :
Méchéria – mars 1959
Texte de Raymond Gabillaud
Algérie…tract laissé par les fell’s, sur le barrage Algéro-Tunisien, secteur de Toustain, le 20 décembre 1961
Panneau à la sortie du TARF
C’est la guerre mais l’armée a ses règles. En cet après-midi du 01 janvier 1962, ce sont les voeux du Colonel qui va arriver en « hélico », la « DZ » fraichement repeinte. Photo de R. GABILLAUD
Denis Albert , départ en opération héliportée
Denis avec son tireur F.M.
Jean-Michel LEBOEUF, 2ème à droite
Jean-Claude BARRE, sur le port d’Alger
le 28 juin 1962, photo des libérables du 3/21 R.S. sur les quais de Bône, quille autour du cou et paquets cadeaux. Accroupi, 2ème à gauche R.GABILLAUD
Noce de conscrits de la classe 56
LES LANDAIS MORTS POUR LA FRANCE
ANNEREAU François-René-Auguste, la Poutière, né le 31-10-1895
-soldat au 69ème RI
-« tué à l’ennemi »à Le Soulier (Aisne), le 18-07-1918.
ARVOUET Jean-Baptiste-Louis, la Landrière, né le 18-12-1888
-soldat au 32ème RI
-« tué à l’ennemi » à Neuville-Saint-Vaast(Pas-de Calais),le 16-06-1915.
AUVINET Pierre-Jean-Baptiste, le Bourg, né le 29-06-1876
-2ème canonnier-servant au 51ème RA
-« maladie contractée en service » à Nantes- Broussais (Loire-Inf.), le 24-05-1915.
BARRANGER Alexandre-Auguste, l’Ouvrardière, né le 29-12-1897
-soldat au 38ème RA
-« blessures de guerre » (Oise), le 13-06-1918.
BLANCHARD Ferdinand-Firmin, le Bourg, né le 20-01-1883
-adjudant au 65ème RI
-« tué à l’ennemi » à La Boisselle (Somme),le20-01-1915.
BOLTEAU Ernest-Francis-Clément, le Bourg, né le 6-02-1879
-soldat au 83ème RIT
-« mort pour la France » à Gardeligen (Saxe),le 10-05-1915.
BOUDAUD Léon-Jean-Marie, le Bourg, né le 18-09-1885
-1ère classe au 337ème RI
-« tué à l’ennemi » au Bois d’Hausy (Marne),le 25-09-1915.
BRETIN Henri-Constant-Dominique, la Grande Bourdollière, né le 4-08-1887
-soldat au 3ème Dragons
-« tué à l’ennemi » à Tournai (Belgique), le 24-08-1914.
BRETIN Jean-Baptiste-Séraphin-Edouard, la Nallière, né le 2-09-1878
-soldat au 137ème RI
-« maladie contractée en service » (lieu inconnu), le 15-06-1916.
BROCHARD Gustave-Philippe-Pierre, Chambrette, né le 25-07-1889
-soldat au 4ème RI
-« tué à l’ennemi » à Erbéviller (Meurthe et Moselle) le 24-08-1914.
BROCHARD Eugène-Constant-Jean-Baptiste-Paul, les Noues, né le 26-01-1894
-soldat au 123ème RI
-« tué à l’ennemi » Plateau de Vauclève (Aisne) le 5-05-1917.
BROCHOIRE Benjamin-Ambroise-Pierre, le Bourg, né le 27-03-1883
-sergent au 62ème RI
-« maladie contractée en service » à Meaux (Seine et Marne) le 21-02-1917.
CANTITEAU Joseph-François-Laurent, la Petite-Nallière, né le 19-03-1887
-sergent au 337ème RI
-« tué à l’ennemi » à Thiaumont (Meuse) le 8-06-1916.
CHALLET Henri-François, leGrand Douet, né le 28-02-1883
-soldat au 137ème RI
-« blessures de guerre » à l’Hôpital d’Amiens (Somme) le 17-06-1915.
CHIRON Pierre-Joseph, l’Angenaudière, né le 4-06-1886
-soldat au 13ème RI
-« disparu au combat »à La Boiselle (Somme) le 1-10-1914.
CHIRON Henri-Léon-Benjamin (sous-diacre), la Bernerie, né le 15-12-1889
-adjudant au 7ème Régiment de Zouaves
-« maladie contractée en service » Hôpital de Poitiers (Vienne) le10-02-1915.
COUDRIN Armand-Marie-Clément, le Bourg, né le 14-02-1876
-soldat au 84ème RI
-« dcd en captivité »Hôpital de Wittenberg(Allemagne) le 17-03-1915.
DESFONTAINE Aimé,
-pas trouvé d’indications.
-dcd en 1916.
FAUCHARD Emmanuel-Auguste-Henri, la Brossardière, né le 17-11-1891
-caporal au 93ème RI
-« tué à l’ennemi » à Bras Vacherauville (Meuse) le 28-01-1917.
FILLIODEAU Armand-Constant, le Bourg, né le 20-08-1877
-soldat au 83ème RIT
-« tué à l’ennemi » à Beaumont-Hamel (Somme) le 4-10-1914.
FONTENEAU Alexis-Clément-Henri,la Petite Bourdollière, né le 31-10-1892
-soldat au 98ème RI
-« tué à l’ennemi » à Pargny-Filain (Aisne) le 27-05-1918.
GABORIEAU Pierre-Narcisse-Gabriel, le Petit-Douet, né le 27-05-1895
-soldat au 121ème RI
-« disparu au combat »à Fleury-devant -Douaumont(Meuse) le 24-10-1916.
GABORIEAU Désiré-Georges, le Bourg, né le 10-04-1889
-soldat au 3ème Colonial
-« blessures de guerre » à Pierrefeu (Var) le 24-11-1916.
GABORIEAU Raymond-Georges -Alfred, le Bourg, né le 7-10-1891
-soldat au 51ème RA
-« blessures de guerre » Hôpital de Couvrelles (Aisne) le 1-11-1917.
GABORIEAU Armand-Séraphin-Lucien, le Petit-Douet, né le 31-01-1897
-caporal au 8ème RI
-« tué à l’ennemi » à Coucy-le-Château (Aisne) le 29-08-1918.
GABORIEAU Gabriel-Alfred-René, le Bourg, né le 3-10-1886
-soldat au 372ème RI
-« tué à l’ennemi » en Albanie, le 9-10-1918.
GRIMAUD Alexis-Jacques, la Foucherie, né le 27-12-1877
-soldat au 84ème RI
-« disparu au combat » à Beaucourt (Somme) le 29-09-1914.
JOBARD Louis-Marie-Joseph, la Davidière, né , le 4-02-1891
-soldat au 93ème RI
-« blessures de guerre » Hôpital deMontargis(Loiret) le 13-09-1914.
JOBARD Jean-Clément, la Davidière, né le 21-08-1888
-soldat au 114ème RI
-« tué à l’ennemi » à Thuizy (Marne)le 6-10-1914.
LANDRE Armand, le Bourg, né le 12-11-1885
-soldat au 337ème RI
-« disparu au combat » à Tahure (Marne) le 2-10-1915.
LANDRE Clément-Emile-Jacques, le Bourg, né le 3-11-1879
-soldat au 64ème RI
-« blessures de guerre » St Jean- sur-Tourbe (Marne) le 3-10-1915.
LANDRY Louis-Séraphin-Joseph, le Bourg, né le 31-03-1880
-soldat au 137ème RI
-« disparu au combat » à Tahure (Marne) le 24-10-1915.
LEBOEUF Séraphin-Baptiste, la Barbatrie, né le 3-06-1891
-soldat au 93ème RI
-« tué à l’ennemi » à La Fère-Champenoise (Marne) le 8-09-1914.
LEBOEUF Jean-Baptiste-Constant, Bellevue, né le 4-08-1883
-soldat au 110ème RI
-« tué à l’ennemi » à Passy-en-Valois (Aisne) le 19-07-1918.
LEBOEUF Louis-Henri, la Mandinière, né le 10-04-1880
-soldat au 3ème RA
-« blessures de guerre » à Brest (Finistère) le 14-01-1919.
LEROUX Auguste-Pierre-Henri, la Tisonnière, né le 25-02-1888
-soldat au 137ème RI
-« blessures de guerre » à Paris -Hôpital de la Pitié, le 16-06-1915.
LEROUX Constant-Pierre-Célestin, la Tisonnière, né le 1-04-1889
-soldat au 8ème Bataillon de Chasseurs
-« tué à l’ennemi » à Aubérive-sur-Suippes(Marne) le 25-09-1915.
LEROUX Jean-Baptiste, le Bourg, né le 12-12-1874
-soldat au 84ème RIT
-« maladie contractée en service » à Rambervillers (Vosges) le 18-11-1918.
LUCAS Alexandre-Jean-Baptiste, le Bourg, né , le 14-12-1884
-soldat au 337ème RI
-« fièvre typhoïde » à Amiens(Somme) le 23-11-1914.
MAINDRON Alexandre-René-Clément, le Bourg, né le 18-02-1893
-soldat au 93ème RI
-« blessures de guerre » à Valmy(Marne) le 28-09-1915.
MARCHAND Philbert-Gabriel, la Pommeraie, né le 22-11-1889
-sapeur au 6ème Génie
-« blessures de guerre » à Baleicourt(Meuse) le 8-06-1916.
MARTIN Louis –Auguste-Marie, la Valtonnière, né le 09-02-1886
-caporal au 33ème RI
– » tué à l’ennemi » à Souin (Marne) le 25-09-1915
MERLET Alphonse-Armand-Auguste, la Nallerette, né le13-03-1895
-soldat au 114ème RI
-« blessures de guerre » à Suippes(Marne) le 21-06-1916.
MEUNIER Henri-Pierre-Félix, la Fontaine, né le 8-10-1896
-soldat au 169ème RI
-« tué à l’ennemi » à Vaux-Chapître(Meuse) le 11-07-1916.
PINEAU Francis-Pierre-Eugène, le Bourg, né le 6-08-1886
-soldat au 18ème Bataillon de Chasseurs
-« tué à l’ennemi » au Bois de la Caillette(Meuse) le 20-04-1916.
PIVETEAU Samuel-Henri-Marie, le Bourg, né le 26-10-1893
-soldat au 93ème RI
-« blessures de guerre » à Troyes-Hôpital(Aube) le 17-09-1914.
RACAUD Francis-Clément-Paul, le Bourg, né le 16-03-1893
-caporal au 36ème RI
-« tué à l’ennemi » à Neuville-St-Vaast(P-de-Calais) le 29-09-1915.
RIVIERE Henri-Emmanuel, le Bourg, né le 24-01-1887
-soldat au 216ème RI
-« tué à l’ennemi » à la Côte 141(Aisne) le 24-07-1918.
ROI Louis-René-Auguste, la Perverie, né le 17-04-1890
-soldat au 137ème RI
-« tué à l’ennemi » à Chaumont-St-Quentin(Ardennes) le 27-08-1914.
ROI Auguste-Adolphe-Célestin, la Perverie, né le 27-02-1896
-soldat au 109èmè RI
-« tué à l’ennemi » à Herpy(Ardennes) le 30-10-1918.
RONDARD Jules-François-Alphonse, la Robinière, né le 8-11-1895
-soldat au 153ème RI
-« tué à l’ennemi » à Verdun(Meuse) le 28-02-1916.
ROY Armand-Alexis, l’Angenaudière., né le21-05-1893
-soldat au 1er Groupe Aviation
-« blessures de guerre » à Versailles-Hôpital militaire, le 11-02-1918.
SORIN Auguste-Jean-Marie, la Nallière, né le12-06-1893
-soldat au 114ème RI
-« tué à l’ennemi » à Mourmelon(Marne) le 10-09-1914.
SORIN Joseph, la Nallière, né le 27-03-1892
-soldat au 114ème RI
-« tué à l’ennemi » à Mourmelon(Marne) le 25-09-1914.
SOULARD Alcide-Pierre-Célestin, la Sablière, né le 25-08-1880-
-soldat au 337ème RI
-« tué à l’ennemi » à la Butte de Souain(Marne) le 16-02-1916.
VINET Henri-Marie, le Bourg, né le 3-03-1880
-soldat au 137ème RI
-« tué à l’ennemi » à Verdun(Meuse) le 11-06-1916.
VINET Auguste-Joseph-Alphonse, le Bourg, né le13-03-1889
-soldat au 64ème RI
-« blessures de guerre » à Cerny-en-Laon(Aisne) le 8-03-1917.
VINET Arsène-Maximin-Alphonse, la Godelinière, né le 21-06-1890
-caporal au 114ème RI
-« mort, prisonnier » en Allemagne, le 9-12-1918.
YOU Jean-Baptiste, la Foucherie, né , le 27-05-1877
-soldat au 293ème RI
-« tué à l’ennemi » à Souain(Marne) au 1er trimestre 1916.
BAUCHET Constant-Célestin, la Brelandière, né le 16-02-1922
– STO -« mort pour la France »sous un bombardement
-à Wels-Oberdoneau ,en Autriche, le 30-05-1944.
BOSSARD Célestin-Mathurin-Gabriel, la Robinière, né le 7-10-1912
-soldat au 63ème RI
-« mort pour la France » à Mont-St-Jean(Aisne) le 16-05-1940.
GABILLAUD Gabriel-René-Francis-Edouard, le Bourg, né le 24-03-1924
-caporal au 2ème Bataillon de marche-Extrême Orient
-« suite de blessures »à Vink Long(Delta du Mékong) Indochine, le 23-06-1950.
POUPLIN Gilles, Bellevue, né le 27-10-1939
-soldat au 206ème GIGL
-« mort pour la France » à L’Hôpital de Batna-Algérie, le 1-07-1961.